Si je n’avais pas peur de dire
Que je me meurs d’amour pour toi
Je n’aurais pas eu à écrire
Cette petite chanson-là
Mais les mots cloués dans ma gorge
Ne sortaient pas
C’était l’enfer, c’était la mort, je
N’y tenais pas (bis)
Mes idées partaient en cavale
A peine ta porte franchie
Mes bons mots se faisaient la malle
J’étais nu devant toi, transi.
Bien que me retienne la place
Que j’occupais
A saluer l’ange qui passe
Je fatiguais (bis)
Malgré tes yeux d’ensorceleuse
A m’arracher tous les aveux
Malgré tes lignes sinueuses
Je repartais toujours, piteux
En me jurant , sans aucun doute,
Qu’au jour suivant
Je pourrais reprendre la route
En conquérant (bis)
Alors je viens sans crier gare
Je reconnais ton émotion
J’ai même étudié la guitare
Pour cette aubade à ton balcon.
Que désormais s’ouvrent tes portes
A mon désir…(comment, que dis-tu)?
Que ma chanson qui peu te touche
Vienne à finir
Car l’homme gisant sur ta couche
Voudrait dormir.