Tu recevras peut-être
Ces mots acheminés sur le dos des oiseaux
Remontant fleuves et ruisseaux.
Au bord de ma fenêtre
La mer vient papoter les rumeurs des océans
Me livrer des secrets troublants
Me livrer des secrets troublants.
Dans les replis d’une île
J’ai trouvé des hivers métalliques et sourds
Qui prennent le sang à rebours
Et bien loin de nos villes
Des soleils plus ardents que les armes des rois
À la mesure de mes joies
À la mesure de mes joies.
Refrain:
Mais plus je me démène
En luttes incertaines
Plus loin le temps m’entraîne
Plus le temps me broie.
Si c’était à refaire
Et si ma vie n’était après tout qu’un brouillon
Un scénario en confection
Je serais sagittaire
Et crèverais l’espoir vénéneux, inhumain
Qui vous fait compter sur demain
Demain, demain, toujours demain.
Refrain :
Quel beau mois de septembre
Je dégourdis mes membres
Qui piaffent et se cambrent
Je n’attends plus rien.